J’ai posé des questions à des pages de
recherche sur la toile de tout bord pour essayer de synthétiser une réponse à
ce fléau qui frappe le Maroc : un taux très élevé de chômage mais qui ne
peut se dissocier des autres problèmes socio-historico-économico-politiques,
résultat d’une grande "main mise" qui bloque tout développement ou espoir, mais qui est traduite dans le jargon Internet par un ensemble de termes comme "lourdeur bureaucratique, corruption,manque de transparence,manque de liberté d'exptression, pouvoir monarchique sans limite,héritage historique," et j'en passe!
Vous verrez qu’à partir d’une question simple sur « la particularité du chômage au Maroc » comme on l’aurait posée concernant tout autre pays, j’ai suivi la logique des réponses données par le réseau internet et l’ensemble des informations qui y circulent, pour en poser de nouvelles afin d’arriver à une conclusion et en tirer les conséquences.
Q : Quelle est la particularité du chômage au Maroc ?
Le chômage au Maroc présente plusieurs particularités. En voici quelques-unes :
1. Taux de chômage élevé : Le taux de chômage au Maroc est relativement élevé par rapport aux pays de la région MENA (Moyen-Orient et Afrique du Nord). Selon les données de la Banque mondiale, le taux de chômage au Maroc était de 9,4% en 2019.
2. Chômage des jeunes : Le taux de chômage des jeunes au Maroc est particulièrement élevé. Selon les chiffres du Haut-commissariat au plan, le taux de chômage des jeunes de 15 à 24 ans était de 29,8% en 2019.
3. Diplôme et chômage : Les diplômés universitaires représentent une part importante des chômeurs au Maroc. Selon une étude de l'Agence nationale de promotion de l'emploi et des compétences, environ 50% des chômeurs au Maroc sont des diplômés universitaires.
4. Secteur informel : Le secteur informel est très développé au Maroc et représente une part importante de l'emploi. Cependant, les emplois informels sont souvent précaires et mal rémunérés.
5. Écart entre les zones urbaines et rurales : Le taux de chômage est plus élevé dans les zones rurales que dans les zones urbaines. Les opportunités d'emploi sont plus limitées dans les zones rurales et les emplois disponibles sont souvent précaires.
En somme, le chômage au Maroc présente plusieurs particularités, notamment un taux de chômage élevé, un chômage important des jeunes et des diplômés, un secteur informel développé et un écart entre les zones urbaines et rurales.
Q : Pourquoi un taux de chômage élevé particulièrement au Maroc?
Le taux de chômage élevé au Maroc peut s'expliquer par plusieurs facteurs. En voici quelques-uns :
1. Croissance économique insuffisante : Le Maroc a connu une croissance économique relativement faible ces dernières années, ce qui n'a pas permis de créer suffisamment d'emplois pour absorber la demande du marché du travail.
2. Disparités régionales : Le développement économique n'est pas uniforme sur l'ensemble du territoire marocain, avec des disparités importantes entre les régions urbaines et rurales. Les opportunités d'emploi sont plus limitées dans les zones rurales, où le secteur informel est très présent.
3. Éducation et formation inadéquates : Bien que le Maroc ait réalisé des progrès significatifs dans l'augmentation de l'accès à l'éducation, le système éducatif ne répond pas toujours aux besoins du marché du travail. Les diplômés universitaires ne disposent souvent pas des compétences requises pour les emplois disponibles.
4. Secteur informel : Le secteur informel représente une part importante de l'emploi au Maroc, mais ces emplois sont souvent précaires et mal rémunérés. Les travailleurs du secteur informel ne bénéficient pas de la protection sociale et des avantages liés aux contrats de travail formels.
5. Faible attractivité pour les investissements étrangers : Le Maroc peine à attirer les investissements étrangers, notamment en raison d'une bureaucratie lourde et de problèmes liés à la corruption.
En somme, le taux de chômage élevé au Maroc est le résultat de plusieurs facteurs, notamment une croissance économique insuffisante, des disparités régionales, une éducation et une formation inadéquates, le développement important du secteur informel, ainsi que la faible attractivité pour les investissements étrangers.
Q : Pourquoi la croissance économique au Maroc est-elle insuffisante ?
Il existe plusieurs raisons pour lesquelles la croissance économique au Maroc est considérée comme insuffisante. Voici quelques-unes des raisons les plus courantes :
1. Le manque d'investissements : Bien que le Maroc ait connu une augmentation significative des investissements étrangers ces dernières années, le pays n'a pas encore atteint le niveau d'investissement nécessaire pour soutenir une croissance économique durable.
2. La faible productivité : La productivité de la main-d'œuvre au Maroc est relativement faible par rapport à d'autres pays de la région. Cela peut s'expliquer par un manque de formation professionnelle, des conditions de travail difficiles et des infrastructures inadéquates.
3. Le chômage élevé : Le taux de chômage au Maroc est l'un des plus élevés de la région, en particulier chez les jeunes. Le manque d'emplois qualifiés et bien rémunérés peut freiner la croissance économique.
4. La dépendance à l'agriculture : L'agriculture est un secteur important de l'économie marocaine, mais il est également très vulnérable aux aléas climatiques et aux fluctuations des prix des matières premières. Le Maroc doit diversifier son économie pour être moins dépendant de ce secteur.
5. Les inégalités économiques : Les inégalités économiques persistent au Maroc, avec une grande partie de la population vivant dans la pauvreté. Cela peut freiner la croissance économique en réduisant la demande intérieure et en limitant l'accès au crédit et aux financements.
En somme, la croissance économique du Maroc pourrait être freinée par plusieurs facteurs structurels tels que le manque d'investissements, la faible productivité, le chômage élevé, la dépendance à l'agriculture et les inégalités économiques. Pour stimuler la croissance, le pays doit mettre en œuvre des politiques économiques qui visent à améliorer ces aspects, tels que l'investissement dans les infrastructures, la formation professionnelle, la diversification de l'économie et la lutte contre la pauvreté.
Q : Pourquoi l'éducation et la formation sont inadéquates au Maroc?
L'éducation et la formation peuvent être considérées comme inadéquates au Maroc pour plusieurs raisons :
1. Qualité de l'enseignement : Bien que l'accès à l'éducation se soit considérablement amélioré ces dernières années au Maroc, la qualité de l'enseignement reste inégale. Les établissements scolaires publics manquent souvent de ressources et les enseignants sont parfois mal formés.
2. Écart entre l'offre de formation et les besoins du marché du travail : Le système éducatif marocain ne répond pas toujours aux besoins du marché du travail. Les diplômés universitaires ne disposent souvent pas des compétences et des connaissances requises pour les emplois disponibles.
3. Orientation professionnelle insuffisante : Les élèves et les étudiants ne bénéficient pas toujours d'une orientation professionnelle adéquate pour les aider à choisir leur parcours de formation et à se préparer à leur future carrière.
4. Disparités géographiques : Les zones rurales ont souvent un accès limité à l'éducation et à la formation professionnelle. Les jeunes qui vivent dans ces zones sont souvent confrontés à des obstacles pour accéder à l'enseignement supérieur ou à des programmes de formation professionnelle.
5. Financement limité : Le financement de l'éducation et de la formation professionnelle reste limité au Maroc, ce qui peut limiter l'investissement dans la qualité de l'enseignement et de la formation.
En somme, l'éducation et la formation sont considérées comme inadéquates au Maroc en raison de la qualité de l'enseignement, de l'écart entre l'offre de formation et les besoins du marché du travail, de l'orientation professionnelle insuffisante, des disparités géographiques et du financement limité.
Q : Pourquoi l'attractivité pour les investissements étrangers au Maroc est très faible ?
Plusieurs facteurs peuvent expliquer la faible attractivité pour les investissements étrangers au Maroc :
1. Bureaucratie lourde : Les procédures administratives pour lancer une entreprise ou investir au Maroc peuvent être longues et complexes. Cela peut décourager les investisseurs étrangers qui cherchent des processus plus simples et plus rapides.
2. Corruption : La corruption est encore présente dans certains secteurs de l'économie marocaine, ce qui peut rendre l'environnement des affaires moins attractif pour les investisseurs étrangers.
3. Infrastructures insuffisantes : Bien que le Maroc ait fait des progrès significatifs dans le développement de ses infrastructures ces dernières années, il reste encore des défis importants à relever. Les infrastructures dans certaines régions du pays, en particulier les zones rurales, sont souvent insuffisantes ou mal développées.
4. Niveau d'éducation et de formation de la main-d'œuvre : Comme mentionné précédemment, le niveau d'éducation et de formation de la main-d'œuvre peut être considéré comme inadéquat au Maroc. Les investisseurs étrangers peuvent chercher des pays où la main-d'œuvre est plus qualifiée et mieux formée.
5. Instabilité politique : Bien que le Maroc soit considéré comme un pays relativement stable, des événements politiques et sociaux peuvent survenir et perturber l'environnement des affaires. Cela peut inquiéter les investisseurs étrangers qui cherchent des pays avec un environnement politique stable.
En somme, la faible attractivité pour les investissements étrangers au Maroc est due à une bureaucratie lourde, à la corruption, à des infrastructures insuffisantes, à un niveau d'éducation et de formation de la main-d'œuvre qui peut être considéré comme inadéquat, ainsi qu'à une certaine instabilité politique.
Q ; D'où vient donc la corruption et la lourdeur bureaucratique au Maroc ?
La corruption et la lourdeur bureaucratique au Maroc peuvent être liées à plusieurs facteurs historiques, politiques, économiques et sociaux :
1. Héritage colonial : Le Maroc a été sous domination coloniale française et espagnole jusqu'à son indépendance en 1956. Cet héritage colonial a pu influencer la structure bureaucratique du pays et contribuer à la complexité des procédures administratives.
2. Instabilité politique : Le Maroc a connu des périodes d'instabilité politique, notamment dans les années 1960 et 1970. Les régimes autoritaires successifs ont parfois utilisé la corruption pour maintenir leur pouvoir.
3. Pauvreté et inégalités économiques : Le Maroc est un pays où les inégalités économiques sont importantes et où une grande partie de la population vit dans la pauvreté. La corruption peut être considérée comme un moyen de survie pour certains individus ou groupes sociaux.
4. Manque de transparence : Le manque de transparence dans l'administration et les entreprises peut favoriser la corruption. Les pratiques de favoritisme, le népotisme et le clientélisme peuvent être encouragés.
5. Culture de la corruption : La culture de la corruption peut être ancrée dans certains secteurs de l'économie marocaine. Les pratiques corrompues peuvent être considérées comme normales et acceptables dans certaines régions ou parmi certaines communautés.
En somme, la corruption et la lourdeur bureaucratique au Maroc peuvent être liées à l'héritage colonial, à l'instabilité politique, aux inégalités économiques, au manque de transparence et à une culture de la corruption.
Q : Le régime politique marocain y est-il pour quelque chose ? Est-il démocratique ?
Le Maroc est officiellement une monarchie constitutionnelle depuis l'adoption d'une nouvelle constitution en 2011. Le roi Mohammed VI est le chef de l'État et dispose de pouvoirs importants, notamment en matière de politique étrangère, de sécurité nationale et de nominations clés dans l'appareil gouvernemental.
Bien que le Maroc ait connu des réformes politiques importantes ces dernières années, il reste des préoccupations quant à l'étendue réelle de la démocratie dans le pays. Par exemple, les élections parlementaires et locales sont organisées régulièrement, mais certaines critiques ont été émises concernant les limites imposées à la liberté d'expression et d'association, ainsi que la surveillance et la répression des militants politiques.
Le Maroc a également été critiqué pour sa gestion des droits de l'homme, notamment en ce qui concerne la liberté de la presse, la torture, la détention arbitraire et le traitement des minorités.
En somme, le régime politique marocain est considéré comme étant une monarchie constitutionnelle, mais des préoccupations subsistent quant à l'étendue réelle de la démocratie dans le pays et la situation des droits de l'homme.
Q : Y a-t-il une issue pour améliorer la situation au Maroc ?
Oui, il y a plusieurs voies pour améliorer la situation au Maroc. Voici quelques pistes possibles :
1. Réformes politiques : Les réformes politiques doivent se poursuivre pour renforcer la démocratie et la participation citoyenne. Cela pourrait inclure l'élargissement de la liberté d'expression et d'association, la réforme des lois électorales, la réduction des pouvoirs du roi et l'indépendance accrue du pouvoir judiciaire.
2. Investissement dans l'éducation et la formation : L'investissement dans l'éducation et la formation est crucial pour améliorer les compétences et la productivité des travailleurs marocains. Les réformes doivent se concentrer sur l'amélioration de l'accès à l'éducation de qualité, en particulier dans les zones rurales, et sur la formation professionnelle pour répondre aux besoins du marché du travail.
3. Promotion de l'entrepreneuriat et de l'innovation : Le gouvernement doit encourager l'entrepreneuriat et l'innovation pour stimuler la croissance économique et la création d'emplois. Cela pourrait inclure des incitations fiscales pour les start-ups, l'amélioration de l'accès aux financements et la simplification des procédures administratives pour la création d'entreprise.
4. Lutte contre la corruption et la bureaucratie : Des mesures doivent être prises pour lutter contre la corruption et la bureaucratie, telles que l'amélioration de la transparence dans l'administration et les entreprises, la simplification des procédures administratives et l'application stricte de la loi contre la corruption.
5. Développement régional : Le gouvernement doit également travailler sur le développement régional pour réduire les disparités économiques et sociales entre les différentes régions du pays. Cela pourrait inclure des programmes de développement économique local, des investissements dans les infrastructures et la création de zones économiques spéciales.
En somme, l'amélioration de la situation au Maroc passe par une combinaison de réformes politiques, d'investissement dans l'éducation et la formation, la promotion de l'entrepreneuriat et de l'innovation, la lutte contre la corruption et la bureaucratie, ainsi que le développement régional.
Ma conclusion: vous remarquez qu'aucune allusion n'est faite à la religion alors qu'elle constitue une grande composante de la société marocaine et avec laquelle donc il faut compter!
Comme si l'exploitation de la religion justement n'y est pour rien dans tous ces maux ou du moins dans le maintien du statut quo qui sévit jusqu'à maintenant !
Qu'en-pensez-vous ?
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